Chatbots au Québec : 6 modèles mis à l’épreuve — lequel parle vraiment comme nous autres ?

Illustration d'un professeur qui apprends à des élèves robot LLM comment parler le québécois avec des chatbots au Québec

Si vous lisez mes articles et que vous connaissez mon site web, vous avez sûrement compris que notre carte de visite, c’est d’implanter un accent bien de « che’nous » dans les fameux agents conversationnels — ou devrais-je dire, les chatbots — et les agents IA à voix humaine.

Ok, j’ai « pluggé » une fois le terme politiquement correct agents conversationnels, mais soyons honnêtes : tout le monde les appelle des chatbots au Québec de toute façon, alors on va jaser comme du monde.

La semaine passée, je me suis posé une question bien simple : si on donnait une seule instruction claire à un chatbot — sans rien programmer derrière pour lui souffler la culture ou l’accent québécois — qu’est-ce que ça donnerait ? Les résultats sont pas mal surprenants !

Rien de scientifique, juste du fun.

Mais avant, une mini présentation des 6 agents. Je suis pas mal certain qu’il y en a deux que vous ne connaissez pas, mais qui sont ben utiles — pis vous allez être ben contents de les connaître !

Attention contient du québécois pur laine !

Pas de niaisage — cliquez ici pour le test directe si vous ne voulez pas lire mes explications !

Vous pouvez aussi essayer notre prototype québécois gratuitement tant qu’à ça !

Les chatbots au Québec que Simplement. Simon. utilise le plus souvent.

Je vais aussi vous dire celui qu’on aime le plus pour chaque fonction, question de vous donner le vrai portrait.

*il n’y a aucun lien de « sponsorship ». Autrement dit, je ne fait pas une cenne !

CLAUDE.AI

Claude.ai est un assistant IA développé par Anthropic. Il se distingue par son approche éthique et sécuritaire, réduisant les biais. Toutefois, il n’a pas accès à Internet en temps réel, ce qui peut limiter la fraîcheur de ses réponses. Les images ne sont que des illustrations et non des images. 

ChatGPT

ChatGPT, développé par OpenAI, est un assistant polyvalent basé sur GPT-4. Il excelle en rédaction, traduction et code. Sa limite : la qualité varie selon la version (gratuite vs payante). Il y a eu une mise à jour pour la création d’une image, qui est beaucoup mieux qu’avant.

DeepSeek

DeepSeek est un modèle d’intelligence artificielle open source développé par une équipe chinoise. Il est optimisé pour le raisonnement, la programmation et les tâches techniques. Il se distingue par sa performance en codage et en logique, mais son ton peut être plus rigide et moins fluide en langage naturel comparé à d’autres modèles. Le modèle est utilisable gratuitement pour tout vos besoins.

Grok

Grok est un assistant IA créé par xAI (l’entreprise d’Elon Musk), avec accès en temps réel au réseau X et au web. Il se démarque par des réponses actuelles et un ton souvent humoristique. Idéal pour suivre les tendances, mais il peut parfois mal interpréter le contexte ou l’humour, menant à des erreurs. Très bon pour écrire des blogues et faire des recherches pour le SEO. La création d’image est excellente et il écrit les mots parfaitement.

Gemini

Gemini est l’assistant IA de Google, intégré à Android et Workspace. Il se distingue par sa polyvalence, son accès au web et sa compatibilité avec texte, voix et images. Idéal pour s’intégrer à l’écosystème Google, il peut toutefois produire des erreurs sur des sujets complexes ou techniques. En effet, il a la tête dur ! Il ne suit pas toujours les instructions données.

Venice.ai

Venice.ai est une plateforme IA décentralisée axée sur la confidentialité et l’accès non censuré aux modèles open source. Les données restent sur l’appareil, sans stockage serveur. Elle permet de générer texte, images ou code sans filtres, mais l’absence de modération peut exposer à des contenus sensibles, et certaines intégrations en ligne sont limitées. C’est toujours gratuit et en effet vous pouvez demander des choses…un peu plus « cowboy » que les autres modèles. Laissez aller votre imagination de ce que vous pouvez lui demander…mais il faut avoir un VPN pour protection…je dis ça de même 😉

Corcel.io

Corcel.io est une plateforme IA décentralisée basée sur le réseau Bittensor (donc Simon Fortin à investie dans le projet startup). Elle permet de créer et tester des applications IA variées (texte, image, recherche). Sa force : la sécurité, la diversité des modèles et l’absence de censure. En contrepartie, la qualité et la rapidité des réponses peuvent fluctuer selon le réseau, mais c’est toujours gratuit et vous pouvez vous lâchez lousse pour les images !

Bon voilà pour l’intro !

Je parie que Corcel et Venice vous sont inconnus, alors je vous dépêche d’aller les essayer. C’est gratuit, et vous pouvez demander ce que vous voulez… à vos risques et périls ! VPN, les amis.

Les chatbots préférés de Simplement. Simon.

On va pas se le cacher : ChatGPT et OpenAI, c’est notre préféré. Peu coûteux, super performant pour le codage, la traduction, et excellent pour suivre les règles. Je suis avec ChatGPT depuis le tout début — en version bêta, puis abonné payant pas longtemps après.

 Il m’aide énormément dans le développement de chatbots avec un accent québécois.

Mais j’ai aussi un gros faible pour Claude. C’est le champion incontesté pour écrire des blogues ou coder une landing page (one-pager), surtout quand tu lui dis : « Écris pour le marché canadien français ! » — pis il s’en occupe comme un pro.

Pour les trucs moins sérieux, j’aime bien DeepSeek : toujours gratuit, pas compliqué. Venice ? Pour son côté rebelle et un brin illégal (shhh ! dites-le pas trop fort). Et Corcel, c’est ma machine à images hyper réalistes, gratuites et infinies. Un vrai bijou, surtout que je l’ai connu en développement avant tout le monde.

Et puis… y’a Gemini. Urgh.

Je suis un fan fini d’Android et de Google, vendu corps et âme, mais là… Gemini, c’est comme un bac à poubelle.

Sérieusement. Il écoute jamais les consignes. Tu lui demandes de corriger une phrase ? Il te sort une encyclopédie avec l’analyse complète du pourquoi, du comment, pis de la météo ce jour-là. Tu lui demandes de coder ? Il fait des erreurs. Tu lui dis de corriger ? Il le fait… mais sans rien expliquer.

Et oublie ça si tu veux le code au complet : il te redonne juste un petit bout. Bref, ça clique pas entre nous deux, pis c’est comme ça depuis le début.

À vous de juger rendu là !

Bon, vous êtes ici pour lire le test ultime ? Alors le voilà. Attachez votre tuque, on part ça !

Test chatbots au Québec : 6 modèles mis à l’épreuve. « Tu parles-tu québécois ? »

La commande était simple et courte — je voulais éviter de trop en dire pour que ça reste « naturel » dans le backend du LLM.

Je vais te donner des commandes pour voir si tu connais le Canada français — soi-disant « le québécois », les accents, la culture, etc.
Veux-tu jouer avec moi ?

Alors, ils ont tous dit oui ! Hah. Phieww

Question 1 :

Illustration d'un anglophone qui essaie de prononcer le mot "Poutine" en francais. Cartoon

Comment tu prononces Poutine ?

Meilleure réponse
ChatGPT: Bonne question! En québécois, "Poutine" se prononce généralement : "/pu-tsin/" (phonetiquement : pou-tsine avec un "ts" comme dans "tsé" ou "tsunami"). Le "t" et le "i" forment un "tsi" bien franc et sec, pas comme en France où certains pourraient dire "poutiiine" avec un "tine" trop doux ou traînant. Et surtout, jamais "poutayne" ou "poutène" — crime de lèse-majesté culinaire!
Pire réponse
Corcel: Dans le français québécois, on prononce généralement le nom "Poutine" comme suit : La prononciation approximative serait "po-toon". On souligne généralement le deuxième syllabe ("toon"), mais cela peut varier selon les régions et les individus.
Claude
Je prononce poutine comme « pou-tsine » ou « pou-tsin », avec l'accent sur la première syllabe. Le « t » prend un léger son « ts » typique de l'accent québécois.
Deepseek
Ah, la fameuse ! Au Québec, on ne prononce POU-TINE (comme en russe), mais bien POUTSINE ! « Pout » (comme dans poutine) + « sine » (comme cinéma) → « Pout-sine ». Et surtout, pas de débat : c'est un plat sacré ici, avec son fromage en crottes qui fait squik-squik sous la dent !
Grok
Haha, la poutine, un classique! On prononce ça « pou-tine », avec l'accent sur le « pou » pis un « t » ben clair, pas trop mou. Faut que ça sonne comme si t'étais prêt à t'enfiler un gros plat de frites, fromage en grains pis sauce brune! 😋
Gemini
Ah, la poutine! C'est un incontournable! Pour bien prononcer "poutine" à la québécoise, il faut mettre l'accent sur la deuxième syllabe et faire en sorte que le "tin" rime avec "tin" (comme dans "tintamarre"). Donc, ça se prononce comme ça : Pou-TINE.
Venice
La prononciation de "poutine" en québécois se fait généralement de la manière suivante : /pu.tin/. L'accent tonique tombe sur la première syllabe, et le son final est une consonne nasale. Donc, ça sonne un peu comme "pu-tin" avec un "n" nasal à la fin. C'est un plat typiquement québécois composé de frites, de fromage en grains et de sauce brune.

Question 2 :

Cartoon illustration de l'expression attache ta tuque avec de la broche

Que veux dire l'expression : « Attache ta tuque avec de la broche ! »

Meilleure réponse
ChatGPT: Yes, là on rentre dans le bon stock!

L’expression « Attache ta tuque avec d’la broche ! » veut dire :
  • 👉 Prépare-toi, ça va brasser !
  • 👉 Ce qui s’en vient va être intense, surprenant ou vraiment pas de tout repos.
Tuque = bonnet d’hiver (indispensable ici 🔥🧊)
Broche = fil métallique → image comique de quelqu’un qui attache sa tuque tellement serrée qu’elle tient même en pleine tempête!

Pire réponse
Corcel: L'expression "attache ta tuque avec de la broche !" est un dicton québécois qui aurait rapport avec le fait d'être sensible au froid...

❄️ Résumé :
– Tu serais frileux
– T’as besoin de vêtements d’hiver
– C’est un jeu de mots sur l’équipement hivernal

Euh... non. Pas mal à côté de la plaque, Corcel.
Claude
Une belle explication sérieuse et imagée :
« Attache ta tuque avec de la broche » = prépare-toi, ça va brasser !
L'image de la tuque attachée avec du fil de fer illustre un avertissement amical et coloré. Bref, ça va bouger !
Deepseek
Ah, une expression bien colorée ! 😂
→ "Prépare-toi, ça va décoiffer !"
→ "Buckle up, ça va être rough !"

Exemples concrets, humour, et une petite touche de party de famille... c’est du Deepseek comme on l’aime !
Grok
Grok fait ça simple pis clair :
« Tiens-toi prêt, ça va brasser ! »
La tuque, c’est ton bonnet d’hiver, pis la broche, c’est pour que ça tienne quand ça va virer fou. Direct au but.
Gemini
Gemini tente d’être local... mais ça reste un peu trop académique :
« Mets ton casque, ça va brasser », version Google. Bien expliqué, mais manque un peu de fun.
Venice
Venice garde ça gentil :
C’est une façon drôle de dire « tiens-toi prêt » pour quelque chose d’intense ou d’inattendu. Bonne vibe, mais manque un peu de piquant.

Question 3 :

Illustration cartoon qui represente l'expression C'est Tigidou du Québec

Si je te dis que : « c’est tigidou ! » — qu’est-ce que je veux dire ?

Meilleure réponse
ChatGPT: Ah ben là, c’est tigidou? Ça veut dire que tout est parfait, tout va bien, ou encore c’est correct comme ça!

C’est une expression joyeuse, relax, 100% québécoise. Genre :
– « On se voit à 5h? »
– « Tigidou! » 😎

C’est comme dire « c’est chill »… mais avec du sirop d’érable dedans. Et si t’entends « tigidou mon minou! », ben là, t’es rendu intime. 🐱

Tigidou? Prochaine question!
Pire réponse
Corcel: L'expression "c'est tigidou !" est un mot créole québécois utilisé pour dire que quelque chose est agréable ou très bon...

Euh… pas vraiment, non. C’est ni créole, ni flou comme ça. Tigidou = c’est correct, point. Pas besoin d’inventer des racines linguistiques exotiques.
Claude
Explication très claire : « c’est tigidou » = tout est parfait, en ordre, ou excellent. C’est l’équivalent de « c’est tout bon ». Sobre, mais solide.
Deepseek
Deepseek en mode check-list :
✅ "C’est réglé"
✅ "Ça roule"
✅ "Top là"
✅ "Easy!"
C’est simple, efficace et un brin festif. On aime.
Grok
Grok résume bien le vibe : t’as fini ton projet, tout est en ordre, pis tu dis « Tigidou! » avec le sourire. Straight to the point.
Gemini
Gemini te sort une définition propre et sage :
« C’est tigidou » = tout va bien, tout fonctionne. Il donne même des exemples, mais oublie le fun dans le fond.
Venice
Venice pense que tigidou veut dire « c’est terminé » ou « c’est fini ». Pas faux, mais pas tout à fait ça. Elle a la bonne intention, mais manque un brin de précision.

Question 4 :

cartoon qui illustre qui ne sait rien

Si je dis : « Bin manque ! », ça veut dire quoi ?

Meilleure réponse (le plus proche... mais pas tout à fait 😏)
ChatGPT: Ahhh oui — « Bin manque ! » (ou « Ben manque ! ») — là tu me parles vrai québécois de terrain!

👉 Ça veut dire :
« Presque ! », « Pas loin ! », ou « T’as failli réussir ! »

Exemple :
– Quelqu’un essaie de deviner un mot
– Il dit : « Caribou ! »
– Toi tu réponds : « Bin manque ! C’tait orignal ! »

C’est pas la vraie signification... mais c’est pas mal proche ! 😉

**MAIS** pour vrai : c’est une expression du Bas-du-Fleuve / Gaspésie qui veut dire… « Peut-être » ! (Oui oui, même les LLM se sont faits pogner !)
Pire réponse
Gemini: "Bin manque!" veut dire... « Bien sûr! », « Évidemment! », « C’est clair que oui! »

Euh... non. Pas pantoute. Là, t’es dans l’univers parallèle de l’expression. 😅
Claude
Claude pense que c’est une expression pour dire « Ben voyons donc! » ou montrer de l’étonnement ou du scepticisme. Pas la vraie réponse, mais un bon réflexe urbain !
Deepseek
Deepseek y va pour une exclamation de frustration ou de raté. Genre "ouch, dommage!" — On est encore loin du « peut-être », mais au moins c’est coloré !
Grok
Grok pense que c’est une expression de surprise comme « ben voyons ! ». On sent l’effort... mais non, mon Grok. Pas cette fois !
Venice
Venice traduit ça comme « C’est dommage » ou « Quel regret ». On se rapproche vaguement de l’ambiguïté du “peut-être”... mais ce n’est pas ça non plus.
Corcel
Corcel nous offre une dissertation floue sur les attentes et la déception. Ça sent le texte automatique... et ça manque de tigidou.

Question 5 :

cartoon qui represente expression québécoise chier des tacks

Si je dis : « Chier des tacks », qu’est-ce que ça veut dire ?

Meilleure réponse
Claude: « Chier des tacks » signifie avoir très peur, être ultra nerveux ou stressé à l’os.

C’est une expression imagée (et un brin crue) qui fait référence à l’idée de ressentir une tension extrême — comme si tu étais tellement stressé que... tu vois le tableau. 🥴

Les tacks, ce sont des petits clous/punaises. Tu imagines? C’est pas le fun!

En français international, on dirait : « avoir la chienne », « être mort de peur », ou « stresser solide ».
Pire réponse
ChatGPT: Ouch... ChatGPT a tout pris au pied de la lettre 🧻😅

Selon lui, « chier des tacks » veut dire avoir mal à cause d’un mauvais repas ou de problèmes digestifs. Bon, c’est imagé… mais c’est pas ça du tout. 💩🔩 Dommage mon grand, tu nous as perdus dans la salle de bain!
Deepseek
Deepseek embarque à fond dans le vulgairesse :
« Chier des tacks » = avoir mal, vivre une situation ultra-désagréable. Il le dit sans filtre — mais il est pas loin de la vérité avec son ton direct et assumé.
Grok
Grok mise sur l’angoisse extrême :
Tu stresses tellement que t’imagines… des clous. C’est pas faux ! C’est même assez proche, avec une explication un peu cartoon.
Gemini
Gemini pense que ça veut dire « être furieux » ou « très frustré ». Trop loin, mon cher Googlebot. C’est pas une crise de colère, c’est une crise de stress !
Venice
Venice interprète ça comme un cri de colère : « Je chie des tacks, tabarnak! ». Bon, on voit l’intensité... mais c’est pas tout à fait ça. Moins fâché, plus nerveux !
Corcel
Corcel nous sort un texte vague sur les bêtises et les erreurs... euh... non. Il est mêlé dans ses clous.

Question 6 :

illustration dun homme confus et essaie d'écrire 2000 $ facon québécois

Un peu plus sérieusement : comment écrit-on correctement 2000 dollars ?

Meilleure réponse
ChatGPT: Très bonne question, surtout si tu veux suivre le bon vieux français administratif du Canada 🇨🇦

✅ La bonne façon d’écrire 2000 dollars est : 2 000 $

👉 Détails importants :
• Espace insécable entre le chiffre et le symbole $
• Espace insécable aussi pour séparer les milliers (pas de virgule, pas de point)
• Le symbole du dollar vient après le montant (contrairement à l’anglais)

❌ Exemples fautifs : $2000, 2,000$, 2.000$, 2000$
Pire réponse
Venice: Venice nous sort un bon vieux **$2000** sans espace, comme si c’était un reçu de dépanneur aux États ! 🙃

En français du Québec, c’est un gros non. Le symbole va après le montant, pis on colle pas tout ça ensemble !
Claude
Claude donne une réponse solide : 2 000 $
Il rappelle les règles québécoises (espace après le chiffre, pas de point ni de virgule). Très conforme, rien à redire.
Deepseek
Deepseek suit aussi la ligne officielle : 2 000 $ avec espace insécable.
Court, clair, propre. Pas flashy, mais efficace comme un fichier Excel bien formaté.
Grok
Grok s’en sort bien : 2 000 $, avec les bons rappels de position et d’espacement.
Pas révolutionnaire, mais il suit le guide.
Gemini
Gemini commence bien... mais finit en queue de poisson 🐟
Il mentionne deux formats, dont **2000$** (sans espace) — nope ! Et pourtant, vu la puissance de Google, on attendait mieux !
Corcel
Corcel te propose tout... sauf la bonne réponse 😅
Il balance du $2000, des parenthèses, du USD... on dirait un cours de comptabilité improvisé. Merci, mais non merci.

Question 7 :

illustration d'une personne qui s'interroge comment utiliser des guillemets en francais

Comment met-on un mot entre guillemets en français ?

Meilleure réponse
Gemini: Excellente question! Et là, je sors le raccourci-clavier que j’utilise moi-même. 🎹

✅ Pour écrire un mot entre guillemets en français, on utilise les **guillemets français** (aussi appelés « chevrons ») :

• Pour ouvrir : « (Alt + 0171)
• Pour fermer : » (Alt + 0187)

Exemple : « bonjour »
➕ Et on ajoute une **espace insécable** entre les guillemets et le mot !

Bref, c’est du propre, du clair, et ça fait plaisir à l’OQLF 😎
Moins complet
Claude: Claude dit l’essentiel : « mot » = bonne forme, avec chevrons et espace insécable.

C’est correct… mais un peu sec. Pas d’exemple stylé, pas de raccourci-clavier, pas de petit "oumph". 😅
ChatGPT
ChatGPT donne la règle de base : on utilise « et » (et non les " guillemets anglais "), avec un bon exemple au passage. C’est clair et conforme, pas de faute !
Deepseek
Deepseek garde ça court et fonctionnel : « C’est tigidou! »
Il précise la différence avec les quotes anglaises. Rien à redire ici.
Grok
Grok donne un bon résumé des règles typographiques, et ajoute même des remarques sur les espaces à l’intérieur. Très propre.
Venice
Venice mentionne qu’il existe aussi les guillemets anglais (“ ”) — vrai, mais pas vraiment recommandé. Elle reste correcte, mais un peu floue sur les règles à suivre.
Corcel
Corcel nous donne... 4 noms pour les mêmes guillemets 😅 « doubles inversés », « rectangulaires », « normaux », etc. Beaucoup de termes, peu de clarté.

Question 8 :

Personne confuse à cause d'une expression québécoise

Une façon de dire : « De l'autre côté », à la sauce Est-du-Québec ?

Meilleure réponse
ChatGPT: Ahhh, là tu touches à du bon vieux régionalisme de l’Est : Gaspésie, Bas-du-Fleuve, Côte-Nord... 😄

✅ Façon locale de dire « de l’autre côté » : « d’l’aut’ bord »

Exemple :
– « Y’était-tu chez vous hier ? »
– « Non, y’était d’l’aut’ bord, chez sa mère. »

C’est vivant, imagé, pis ben ancré dans l’oralité québécoise. Tu peux même l’utiliser pour parler d’un rang, d’une route, d’un village ou du fleuve.
Moins bon (trop plate)
Corcel: Corcel liste des options génériques comme « du côté d’en face » ou « de l’autre bout ».

C’est pas faux... mais c’est bien sec pour une expression aussi juteuse localement. Aucun accent de région là-dedans.
Claude
Claude propose : de l’autre bord
Simple, direct, parfaitement québécois — rien à redire. Avec des exemples typiques du fleuve à la table.
Deepseek
Deepseek propose deux variantes locales :
1. « En arrière » (pas toujours derrière, attention!)
2. « À l’autre bord »
Une touche de variété régionale bienvenue, avec des bons exemples.
Grok
Grok suit bien la vibe : « d’l’aut’ bord » avec exemple précis à Rimouski.
Très bien vu, clair et avec un brin d’humour.
Gemini
Gemini propose trois tournures : « de l’bord », « de l’aut’ bord », et « par là-bas ».
Bonne palette, mais il flotte un peu dans le flou par moments. L’effort est là !
Venice
Venice va droit au but avec « de l’autre bord ». C’est juste, c’est québécois, mais pas très développé. Pas mauvais, mais manque un peu de chair.

Question 9 :

illustration d'un personnage qui montre l'expression québécoise C'est le fun en ta !

Dans l'expression : « Aille, c’est l’fun en ta! » — que veut dire « ta » ?

Meilleure réponse
ChatGPT: Yes sir! Là t’es dans le cœur du **joual pur jus** 😄

✅ « Ta » est une forme abrégée de : « tabarnak »
→ Sacre québécois bien connu, utilisé ici comme intensificateur.

C’est une façon de **censurer** ou **adoucir** le sacre tout en gardant le punch :
– « C’est l’fun en ta » = Vraiment l’fun
– « Il est fâché en ta » = Très, très fâché
– « Y fait frette en ta » = Frette solide

Bref, c’est pas poli, mais c’est ben senti ! 😜
Pire réponse
Venice: Venice pense que « ta » veut dire « toi » ou « chez toi » dans « c’est l’fun en ta ».

Oups… complètement à côté. Ce n’est pas une question de lieu ou de possession ici, c’est un **mot coupé d’un sacre**. Rien à voir avec « ta voiture » ou « ta yeule ».
Claude
Claude identifie bien « en ta » comme une version abrégée ou censurée d’un sacre (« en tabarnak »). Il mentionne aussi d’autres variantes comme « en titi », « en torrieu »… très juste.
Deepseek
Deepseek part dans une autre direction : il pense que « ta » = « toi » et que l’expression veut dire « chez toi ». C’est original… mais c’est pas ça pantoute 😅
Grok
Grok fait une analyse linguistique intéressante, parlant d’amplificateur émotif. Il évite le mot « tabarnak », mais comprend l’intensité. Une explication soft, mais juste.
Gemini
Gemini joue franc jeu et t’explique le sacre au complet : « tabarnak » comme intensificateur religieux détourné. Bonne réponse sérieuse, un brin scolaire, mais exacte.
Corcel
Corcel s’emmêle les pinceaux en parlant de « tu as » et d’analyse syntaxique bizarre. Trop littéral, trop compliqué. Pas le bon feeling pour une expression aussi orale.

Question 10 :

Illustration qui définie l'expression manger de la marde de cloune

Si je dis : « On va aller manger de la marde de cloune » — on mange quoi, tu penses ?

Meilleure réponse
Grok: Hahaha, « marde de cloune » — t’as sorti le gros canon du sarcasme québécois ! 😆

➡️ Cette expression veut dire : **on va manger de la bouffe de très mauvaise qualité**.
Genre : cochonneries, fast-food douteux, ou un truc clairement pas santé.

C’est une façon **humoristique, imagée, et bien trash** de parler d’un repas cheap (ou d’un McDo qui s’en vient 😅).

Et oui… **la vraie réponse cachée** derrière ça : on s’en va manger du McDo !
(Cloune = Ronald McDonald 🤡🍔 = marde de cloune. Boom.)
Pires réponses
Claude & Deepseek: Ouff... Claude pensait que c’était de la barbe à papa 🎡, et Deepseek parlait de situation humiliante 😅
C’est cute, mais on est loin de la frite molle et du Big Mac flasque. Vous avez manqué le Cloune dans toute sa graisse dorée !
ChatGPT
ChatGPT parle d’un repas sarcastiquement infect ou cheap, souvent dans un mauvais resto ou un plat fait sans amour. Il frôle la vérité, mais n’a pas nommé le vrai Cloune 🍟.
Gemini
Gemini décode bien le sarcasme québécois et parle de bouffe de piètre qualité. Très scolaire, mais pas loin du punch.
Venice
Venice nous surprend ! Elle comprend que « marde de clown » = mauvaise bouffe. Elle n’a pas crié Ronald, mais elle pointait dans la bonne direction. Respect.
Corcel
Corcel pense que « cloune » veut dire clochard et que t’as dit « chiffon sale »… là on est vraiment dans une autre galaxie. 🤨

Les résultats finaux

🏆 Le GRAND GAGNANT : ChatGPT

Pourquoi ?

  • Il a été le plus constant sur les 10 questions.

  • Il a su adapter son ton, expliquer clairement, respecter les expressions régionales sans trop les franciser, tout en gardant une vibe locale crédible.

  • Il a été drôle, imagé, pédagogique et souvent pile sur le sens réel des expressions.

  • Même quand il se trompait un peu, il restait dans le bon champ lexical.

💬 Tu peux dire que ChatGPT connaît bien sa « langue à frette ».

💀 Le GRAND PERDANT : Corcel

Pourquoi ?

  • Réponses souvent vagues, trop généralistes, parfois carrément absurdes ou carrées.

  • Il tente de tout formaliser, même quand l’expression est clairement orale ou colorée.

  • Et dans certains cas (comme « cloune = clochard »), c’est complètement à côté de la traque 😬.

💬 En bref : Corcel, c’t’un peu comme celui qui lit le dictionnaire… mais comprend pas le party.

🧼 Mention honorable :

  • Grok : souvent proche du terrain, drôle, « parlable », surtout dans les questions plus imagées.

  • Venice : très inégale, mais t’a surpris plusieurs fois par des réponses étonnamment justes.

Comparatifs

QuestionChatGPTClaudeDeepseekGrokGeminiVeniceCorcel
11110.50.50.50
211110.50.50
3111110.50
410.5010.50.50
501010.50.50
61111000
710.51110.50.5
81110.50.510
9100110.50.5
100.50010.510
Total8.57.06.08.55.55.51.0

Conclusion et mot de la fin

Mon test « full québécois »

J’ai eu beaucoup de fun à faire ce petit jeu-là. C’était à la fois une exploration linguistique, un test d’alignement culturel… pis un bon prétexte pour rire un peu de nos chers assistants intelligents.

➡️ ChatGPT s’est clairement imposé comme le pilier et le maître de l’improvisation culturelle. Il rentrait dans le jeu, me répondait comme un chum, et suivait le ton avec un naturel bluffant. C’est pas juste un outil, c’est un bon partenaire de jasette.

😕 Claude, lui, m’a un peu déçu. Je l’utilise souvent pour écrire des blogues, et il est très bon avec beaucoup de contexte. Mais ici, dans un jeu plus instinctif, il a manqué un peu de jus. Peut-être qu’il faut lui en dire plus pour qu’il performe.

🔓 Venice et Corcel ? Pas surpris. C’est du libre, gratuit, open source. Ce ne sont pas des LLM à jour ou particulièrement puissants pour le langage naturel québécois… mais ils ont leur utilité ailleurs. Je les garde pour d’autres types de tâches où la créativité brute est plus importante que la précision.

🎯 La grande surprise, c’est Deepseek. Il a lancé des blagues en québécois, suivi le ton, puis il avait l’air de vraiment vouloir embarquer. Chapeau.

Je vais le garder dans ma rotation.

🏁 Verdict final :

Notre choix ultime pour un assistant qui comprend, suit le ton, et joue avec nous ?
➡️ ChatGPT, sans hésiter.

Merci d’avoir suivi le test, j’espère que vous avez aimé autant que moi !

Pis si jamais vous testez vos propres LLM, pensez à leur demander comment on prononce « poutine » ou c’est quoi « chier des tacks »… juste pour voir s’ils sont game 😄

PS : Si un Français tombe sur cet article, il va « saigner du nez ben raide » hah, en voilà un autre pour le test !